mercredi 11 janvier 2017

Blue Mountains

L'appellation Blue Mountain est due aux nombreux eucalyptus qui forment cette forêt dense et à l'évaporation des huiles essentielles des nombreuses espèces d'eucalyptus (600). Les eucalyptus sont originaires d'Australie, où ils dominent d'ailleurs 95 % des forêts. (Wikipedia)
Le massif montagneux contients plusieurs zones protégées pour leur flore et leur faune. Les Blue Moutains sont inscrites au patrimoine de l' UNESCO. On atteint le site de Katoomba après environ 2h30 de route.
Vue sur les three sisters depuis Echo Point
Un des panoramas de ces montagnes se trouve à Echo Point dans Katoomba. Plusieurs ballades sont aménagées dans ce secteur, nous avons parcourue celle des falls à partir d'Echo Point. 



On passe à côté d'une cascade où les enfants aiment se mouiller les pieds, puis en continuant nous avons aperçu la plus grande cascade qui se jette de très haut vers un autre site. Nous avions vu cette dernière lors d'un voyage précédant.


Echo Point, une grande terrasse est aménagée pour observer le panorama qui permet de voir plusieurs massifs montagneux. En particulier, cette terrasse permet de voir les fameuses Three Sisters qui sont 3 formations rocheuses en grès en bordure de falaise.
La légende raconte que 3 soeurs ont été changées en rochers par un chamane pour les protéger... la légende ne semble pas provenir des aborigènes locaux, mais feignons de le croire.


mardi 10 janvier 2017

Taranga Zoo


Une des attractions, et non la moindre, nos trois amis aux prises avec le vertige et un parcours dans les airs.
Recomandations

C'est facile non ?


Pas à l'aise...

Croiser n'est pas chasser...

Une fois les parcours terminés, ils sont bien contents.... d'avoir vaincu la peur.
Pendant ce temps à nous les kangourous et oiseaux dans les volières.

Un cygne noir, courant en Tasmanie

Respecte ma sieste

Le diable de Tasmanie... en plastique



Le rendez vous était au resto...
Les héros se reposent.



Le zoo a vue sur Sydney, le resto aussi

Lawn Ball

Un jeu de boules typiquement australien, les boules ne sont pas homogènes, elles sont plombées d'un seul côté... la boule est assez grosse tient mal dans la main. On doit lancer en roulant la boule qui quand la vitesse diminue incurvera sa trajectoire du côté le plus lourd.
Le cochonnet est encore loin ?

oui, il faut se baisser

Donc la force est nécessaire, mais l'astuce aussi, il faut tirer en pensant à la courbe finale. C'est un jeu d'équipes, on change de côté de terrain à  chaque fois, et le cochonnet est beaucoup plus loin que pour la pétanque.
On compte les points

Nous avons donc fait deux équipes... et passé un bon moment à essayer de maîtriser ces boules.
Mes amis d'Ulysse seront sûrement intéressés.
Prêts à recommencer

lundi 9 janvier 2017

Last night à Hobart

Pour notre dernière soirée nous avons choisi un bar branché, proposé, dans Lonely Planet, comme les meilleurs bars proposant des dîners et souvent des groupes de musique live. Parmi ceux ci nous avions déjà essayé le bar irlandais,
Le New Sydney Hotel

Le New Sydney Hotel, dont nous étions satisfaits.
Republic Bar&Café,

Le choix du suivant le Republic Bar&Café, qui malgré son air décadent est  chaleureux, peu prétentieux, et les plats proposés bons. Un couple de Canadiens se produisaient avec des chansons et acompagnements de banjo et guitare. C'est un bon souvenir.

Choix difficiles...


Les constructions anciennes de Hobart

Pas si anciennes mais tout de même...


Ancien quartier mal famé de Salamanca

Une villa a Battery Point
En ville
Le premier étage au dessus d'un magasin
Une curiosité : toutes les armoires électriques sont decorées.
Que de couleurs !


vendredi 6 janvier 2017

Presqu'île de Tasman

La plupart du territoire est un parc national. Mis à part le site historique de Port Arthur, on trouve de petits villages, des plages, des bois et des prés. D'une façon générale, il y a peu de monde habitant sur place sauf en période de vacances et encore tout est calme, en harmonie avec la nature.

Port Arthur, site historique fondateur de l'Australie, qui fut le "dépotoir" du Royaume Uni pendant les premières décennies de colonisation. Vers 1830, le Gouverneur décida de profiter de la configuration des lieux pour faire une prison. Ce site deveint  une véritable  colonnie pénitentiaire, avec les condamnés importés d'Angleterre et utilisés pour les travaux locaux ou pour des emplois dans l'environnement immédiat des colons libres des militaires ou des administrateurs.
Vue des ruines des locaux destinés aux détenus.

La vie des condamnés, celle des militaires et des personels administratifs est racontée par les guides du musée ou des nombreuses "attractions" du site. Le contraste entre les tristes histoires des condamnés et leur traitement inhumain et l'aspect parc d'attraction est assez déplaisant. Cependant, la remise en état des ruines permet à chacun de mesurer les progrès lents mais positifs de la Justice au cours des deux derniers siècles.
Le musée conserve des objets, vêtements du quotidien des prisonniers, qui rendent présent leur souvenir.
Une ballade en bateau permet de d'avoir une vue étendue du site avec l'île des morts qui était tout simplementle cimetière, Point Puer qui est l'île où on gardait les jeunes garçons dont on espérait qu'ils pourraient être réhabilités.
La baie

Une partie de la baie était convertie en chantier naval qui perdura quelques temps, produisant des grands bateaux et des petites embarcations.
Des recherches archéologique sont en cours sur le site afin de bien comprendre la vie des détenus et celles de leur entourage libre. De nombreux individus ont déjà été identifiés, on trouve aussi leur photographie dans le musée ou dans le quartier disciplinaire. A ce sujet, on n'a rien inventé à Guantanamo! ou presque.
Savoir plus sur le site

Bruny Island

Cette île doit son nom à l'explorateur français Antoine Raymond Joseph Bruny, chevalier d'Entrecasteaux. Cette île est renommée pour sa faune et sa flore.  Le ferry transporte piétons et voitures, sur un petit bras de mer.
La baie du départ du ferry
On peut voir à Bruny des manchots pygmées, échinidés, puffins etc.  dans le guide c'est annoncé...Les endroits de cette île sont plus ou moins arrosés par des pluies fréquentes.
Elle est assez sauvage, sans hôtel ni rien d'organisé. De nombreuses routes ne sont pas bitumées mais recouvertes de graviers sur lesquels il vaut mieux rester prudents. Les randonnées sont indiquées pour ceux qui ont du temps et une solution pour dormir. Après la traversée en ferry nous nous sommes dirigés vers le bout opposé de l'île où se trouve le phare Cape Bruny lighthouse. On est sensé y avoir une belle vue, pas de chance, le temps d'arriver le temps était à la pluie, ce qui donnait un aspect breton....et un horizon bouché.
Un escalier pour une vue sur la brume

Le temps s'est levé un peu et nous avons parcouru l'île dans plusieurs directions, la circulation était peu dense et les paysages jolis. On a cru voir un pingouin sur la plage qui marchait en se dandinant, mais ce n'était qu'un cormoran à ventre blanc et ailes noires qui nous faisait une farce.

Les autres animaux que nous avons vus sont plus ordinaires oies, pintades, hérons, mouettes...
la photo de Claire
Très beau un petit oiseau bleu nous a accompagné sur une plage un Superb Fairy-Wren (Mérion superbe) il tenait sa queue perpendiculaire au sol, ce qui lui donnait un air martial.
Le bleu électrique qui se trouve sur le haut de son corps lui vaut le nom de superbe, même si sa femelle est dépourvue de couleur chatoyante.

Merion superbe

Visite du MONA

En dehors de la ville mais ouvert, nous avons visité le musée d'art moderne de la  ville de Hobart. Très original dans la présentation au public d'oeuvres modernes ou anciennes.
L'entrée du musée et sa paroi de miroir déformant

Le principe est de laisser tomber la chronologie en faveur de la démarche artistique, on verra des poteries précolombiennes voisiner avec des poteries contemporaines japonnaises, la distance entre cultures est également abandonnée. Nous sommes donc déconcertés par la présentation, mais la curiosité est boostée.
Fat Car de Erwin Wurm


De plus, un parti pris de participation active du visiteur se retrouve un peu partout avec des images qui sont modifiées par lui même, on lui propose d'interférer avec le matériel proposé. Le côté jeu est valorisé surtout pour les plus jeunes, mais il reste l'dée que l'oeuvre artistique n'est pas achevée et qu'elle ne l'est que par l'implication du spectateur. Ça fait réfléchir...
Un autre aspect chacun choisi l'ordre de son parcours (à l'aveuglette, certes) mais l'abord de l'oeuvre est moins protocolaire, assez déroutante cependant pour les anciens.
MONA le site 

Une petite vidéo de bit.fall de Julius Poppe sur l'abondance de l'information dans nos vies, qui nuit á notre compréhension de celle-ci. Un ordinateur repère en continu les mots les plus présents dans le flux des nouvelles.

Coucou les vraies photos arrivent !

Nous sommes rentres de Tasmania,et je vais placer les photos dans les articles.

mardi 3 janvier 2017

Cascade Female Factory

Contrairement à ce que le nom semble indiquer, il s'agit d'une maison de correction pour femmes.
Entre 1788 et 1853, 25 000 femmes ont été déportées en Australie, qui servait de bagne à la justice anglaise. Cet établissement nommé Cascade, du nom de la rivière qui coule à côté, a reçu une bonne moitié de celles-ci entre les années 1828 et 1856.
Ce lieu proche de Hobart, mais suffisamment éloigné était froid et sombre, il est tout près du Mt Wellington et reçoit peu de soleil. Les pauvres filles et femmes vivaient dans des conditions plus ou moins difficiles suivant les méfaits commis au Royaume Uni et suivant leur attitude dans le bateau qui pendant 4 mois les transportaient vers la Tasmanie. La rébellion sur place était redevable du cachot, isolé pendant plusieurs jours.
Suivant leur classification, en trois classes, les plus défavorisées travaillaient au lavage du linge grâce à l'eau de la rivière, jamais bien chaude et quelques fois inondant le lieu de travail. D'autres travaux sympathiques tel que la transformation de vieux cordages en étoupe leurs étaient destinés en punition pour mauvaise conduite. Quand leur conduite, ou la charge de leurs actions criminelles était suffisament bénignes, elles pouvaient s'il y avait preneur travailler comme servante chez des particuliers. Quelques fois, elles trouvaient une réinsertion dans ces emplois voire une vie de famille, mais ces cas n'étaient pas les plus nombreux, beaucoup mourraient sur place.
Dans le petit musée, un journal récent de Boulogne sur Mer raconte qu'un bateau, L'Amphitrite, parti de Londres avait fait naufrage devant Boulogne. La population locale partie essayer de sauver les passagers s'est vue refuser l'accès par le capitaine car il devait payer pour toute condamnée manquante.... alors que toutes noyées, il était remboursé!
Un groupe de brodeuses boulonnaises a voulu honorer ces pauvres femmes et on brodé un bonnet au nom de chacune des victimes du naufrage (et de la bêtise humaine).

Site à regarder http://femalefactory.org.au

Desolée, la visite avec la conférence, étaient trop intense et boulversante, je n'ai pas pris de photos....

Mount Wellington

Une vue de Hobart


Le Mt Wellington culmine à1200 m au dessus de la ville de Hobart. Il est compris dans un parc de forêts et de paysages rocheux très riches, il est souvent dans les nuages...une route de 22 km y conduit par une séries de lacets.
Le chauffeur et sa chauffeuse

Le paysage se découvre petit à petit. De nombreuses randonnées prennent leur départ sur cette route, et pour les habitants c'est le premier choix des sorties de plein air, et pour nous touristes c'est aussi un lieu à ne pas manquer. Le point de vue est en effet grandiose, car on voit la baie de Hobart très clairement, quand les nuages veulent bien s'écarter. Au sommet, on voit une formation géologique particulière : des rochers verticaux en tuyaux d'orgues, comme la courge spaghetti sauf que c'est de la pierre... du basalte même.
Une prise de vue depuis le Mt Wellington par des touristes plus heureux que nous, c'est à dire par beau temps. Mes photos sont riches en formations nuageuses.
Ma photo...

lundi 2 janvier 2017

Hobart marché de Salamanca

Samedi 31 dec

Le  centre historique de Hobart est situé autour du port, en particulier autour de la place Salamanca. Les premiers colons se sont installés non loin du port; les entrepôts en pierres de grès beiges subsistent de cette période.
Le port et les entrepôts

Ensuite, le centre ville s'est déplacé vers le haut à Battery Point et plus loin.
Une rue de Battery Point au dessus de Salamanca place

Le port ayant moins d'activité les entrepôts non plus été pertinents et ont été voués à la démolition. Par chance, les autorités de ce pays ont vu l'intérêt de préserver ce qui restait de l'histoire courte du pays, mais seulement vers les années 70.
Les bâtiments ont été préservés et restaurés pour faire place à des activités culturelles ou sociales, des commerces, des cafés et des restaurants.
Salamanca Place

Chaque samedi s'y tient un  marché qui est alimenté par des artistes et bohèmes en tout genres, qui profitent de cet événement pour vendre des objets faits à la main, des bijoux aussi bien que des saucisses ou des t-shirts. Ce marché figure parmi les attractions locales signalées aux touristes.


Il fait bon de s'y promener quand on a rien à faire, ou pour chercher un objet original. Les marchands vendent aussi du made in china, et les boutiques des environs ont leur stand. Ici un auto entrepreneur très futé, qui a mis au point un sac à dos pour transporter ses vêtements quand on va au bureau en vélo. Sans vélo c'est aussi pratique pour les les marcheurs. website

C'est malin, non ?

On  peut y voir quelques maraichers vendre des fruits et des légumes, et y manger des saucisses, gaufres, gâteaux, frites etc.
Avec du soleil

On avait faim et les saucisses...

Un peu de musique